50                 TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS            (290)
Philipot, soient employez en bonnes rentes et heritages pour et au proufit d'icelui Philipot.
Item, je vueil et ordene, que si le dit Philipot aloit de vie à trespas-sement sans hoir ou hoirs legitimes procréez de son corps en loyal mariage, que tous les heritages que par ceste myenne ordenance je lui laisse, et aussi ceulx qui seront acquestez des diz déniées, or ou argent comptant par mes diz executeurs, ou proufit du dit Philipot, selon ce que dit et ordené est cy dessus, viengaent et retournent au dit Thomas, mon frere, ses hoirs ou ayans cause; pourveu toutes-voies, que se le dit Philipot estoit mariez, que sa femme, se elle le seurvivoit, y eust son douaire tel comme il apparlendroit par la cous­tume du lieu où les diz heritages seroient assiz;, pourveu aussi que le dit Philipot en puist ordener en son testament ou derreniere voulenté, jusques à la valeur de mil livres Parisis. Et ou cas que les diz deniers, or ou argent comptant, qui devront appartenir au dit Philipot par ceste moye ordenance, ne seroient tous emploiez en heritages à son proufit, je vueil et ordene que yceuk deniers, or ou argent, qui ne seroient emploiez en heritages pour le dit Philipot, comme dit est, ou cas qu'il yroit de vie à trespassement sans avoir enfans legitimes procréez en loyal mariage, que le résidu d'iceulx deniers, or ou argent, et autres meubles quelzconques, qu'il auroit au jour de son trespassement, vie-gnent et retournent au dit Thomas, mon frere, ou à ses hoirs ou ayans cause; ou cas toutesvoies que ie dit Philipot n'auroit ordené d'iceulx par testament ou derreniere voulenté deuement et valable­ment fait, ou autrement deuement.
Item, je vueil et ordene, et ainsi est mon entencion et voulenté que le dit Philipot ne soit tenu ne adstraint de monstrer ou enseigner en aucune maniere qu'il soit mon filz, car je l'ay tenu et tien pour mon enfant, sans le rappeller en doubte.
Item, et pour oster toutes doubles, je vueil et ordene que le dit Thomas de Corbye, mon frere, ses hoirs ou ayans cause, ne puissent ou doient exiger, requerir ou demander aucune eaucion ou autres seu-retez quelzconques au dit Philipot, mon filz, de restituer les choses